On tente de nous
faire croire que ces élections départementales ne seraient que des
élections locales. Locales oui, car nous représenterons des territoires
précis au sein d'un département, mais des élections politiques,
également, puisqu'il nous faudra bien dégager une majorité cohérente et
loyale pour administrer le Val-de-Marne. Que voyons nous donc sur notre
canton de Fontenay-Vincennes : 6 candidats.
- Un binôme Front national,
tellement attaché au côté "local" de l'élection que l'un de ses membres
habitent et est élu à Villiers-sur-Marne, ville du département mais en
dehors du canton ! On verra sur leurs documents la photo de Madame Le
Pen. C'est ce qu'on appelle une candidature "franchisée", qui est à
10000 km de ce que dénonce ce parti d'extrême droite sur les candidats
soi-disant déconnectés de la réalité. Qui peut défendre un territoire
dans lequel il ne vit pas ? Le FN n'est plus à un paradoxe près !
- Un binôme se revendiquant dans une "démarche citoyenne"
(comme si nous n'étions pas tous des citoyens !) en dehors des familles
politiques, mais qui ne cesse d'accoler les logos de partis comme celui
de M. Benhamias. Ex-écologiste, ex-centriste, qui la semaine dernière
plaidait devant M. Hollande, à l’Élysée, pour un rassemblement des
forces de gauche aux prochaines présidentielles. Un binôme en dehors des
partis politiques qui fera alliance avec qui en cas de victoire ? Sans
aucun doute avec les amis de leur principal soutien, M. Benhamias, et
donc avec la gauche. Un binôme conduit par une ancienne candidate PS aux
cantonales, ancienne adjointe PS du maire PCF de Fontenay. Un binôme
qui se revendique centriste mais n'a pas le soutien des partis du
centre.
- Un binôme socialiste qui essayera dans la
tempête que traverse son mouvement et le gouvernement qu'il soutient,
avec ses frondeurs, ses affaires et son bilan catastrophique, de faire
bonne figure. Appellera-t-il à l'union de la gauche au second tour alors
que dans chaque canton du département la désunion est de mise ? Le PS
continuera-t-il à faire alliance avec l'extrême gauche qui lui tape
dessus localement et nationalement pour permettre au PCF de sauver son
bastion ?
- Un binôme écologiste qui malgré un
rapprochement local aux municipales, part séparé à ces élections ! Ce
qui démontre clairement qu'au-delà du côté local, la part politique est
bien présente dans ces élections. Comment faire croire aux électeurs de
Fontenay que l'on peut diriger une ville ensemble quand à la première
occasion on sort de cette union locale ? Le micro-parti EELV n'a pas
réussi cette fois-ci à s'imposer dans le tour de table des négociations
politiques. Dès lors il présente des candidats face aux sortants
communistes, c'est sans doute leur vision d'une alliance respectueuse et
loyale.
- Un binôme d'extrême gauche : Front de gauche et
PCF, dont l'un des membres sortant est bien connu pour ses promesses
non tenues. Un binôme dont les deux titulaires et les deux remplaçants
ne vivent que dans le Nord-Est de Fontenay. Un binôme qui doit
absolument gagner s'il veut que le département, depuis 39 ans
communiste, le reste. Ce binôme défend donc une politique communiste
avant de défendre l'intérêt local. On le voit chaque jour dans la
manière dont ils administrent certains quartiers de Fontenay, considérés
par eux comme des quartiers de "nantis" (C'est eux qui le disent !).
On le voit donc cette élection sera locale mais également politique.
De notre côté, notre
binôme rassemble des candidats vivant dans les deux villes du Canton
Fontenay et Vincennes, des candidats appartenant à des partis différents
mais partenaires (UDI et UMP soutenu par le Modem) qui siègent ensemble
au sein des conseils municipaux de ces deux villes et qui, si le
Val-de-Marne change de majorité, gouverneront ensemble au sein de
l'exécutif départemental.
On peut comprendre que parfois nos
différences politiques nous obligent, lors de certains scrutins, à
partir "désunis" au premier tour, cela peut avoir du sens quand le
deuxième tour permet une fusion. Ce n'est pas le cas dans ce scrutin des
22 et 29 mars prochains.
La question à laquelle chacun est amené
à se prononcer est donc simple, souhaitez-vous que le Val-de-Marne
continue à être dirigé par des élus qui à la moindre occasion se
déchirent publiquement pour, in fine, faire une union de circonstance
dont on imagine aisément les difficultés futures à gouverner ? Ou
préférez-vous donner une autre chance à votre département en permettant à
nos binômes d'union d'insuffler au Val-de-Marne une nouvelle ambition,
en adéquation avec le mode de vie et les attentes de ses habitants ?
Avec
Brigitte Chambre Martin, Céline Martin et Mamedi Diarra, nous avons à
cœur de représenter Fontenay et Vincennes au sein d'une majorité
rassemblant des élus de la Droite et du Centre, unis pour le
Val-de-Marne.
Oui à l'union et au rassemblement.
Oui à l'alternance et à la reconquête du Val-de-Marne.
Nous comptons sur vous, vous pourrez compter sur nous.
Gildas LECOQ